L’ Autorisation de Mise sur le Marché

En France, pour qu’un produit devienne un médicament et soit commercialisé en tant que tel, il est nécessaire qu’il obtienne une Autorisation de Mise sur le Marché ou AMM. L’obtention d’une AMM est fastidieuse et très coûteuse. Comme je vous l’avais expliqué dans mon précédent article sur la chloroquine, les laboratoires pharmaceutiques synthétisent des molécules actives et en font des comprimés, des sirops ou des injectables en y ajoutant un certain nombre d’excipients. Le produit fini ainsi développé devra subir différents tests et études afin de prouver son efficacité thérapeutique mais aussi son innocuité. Des expériences seront, alors, réalisées sur l’animal avant d’être réalisées sur l’homme.

Les études cliniques versus placebo

Le dernier stade du développement d’un médicament est donc la réalisation d’études cliniques en double aveugle versus placebo sur des dizaines de patients afin de vérifier que le médicament est plus actif qu’un placebo, un produit qui ne contient pas de molécule active. En règle générale, ces études sont longues et coûtent des millions d’euros. Seuls les laboratoires pharmaceutiques peuvent se permettre ces dépenses après avoir breveté leur molécule. Vous comprenez, alors, que le retour sur investissement n’aura lieu qu’en vendant des millions de boîtes. De nos jours, la recherche pharmaceutique n’est donc concentrée que sur des maladies qui touchent beaucoup de monde et qui rapportent gros.

Les études sur les plantes

Comme je vous l’avais dit dans mon précédent article sur la chloroquine, le vivant ne se brevète pas, fort heureusement. Car si c’était le cas, des tribus d’Amazonie, de Mongolie, ou de pays d’Afrique, verraient leurs plantes médicinales confisquées par les puissants laboratoires pharmaceutiques. Donc, l’industrie pharmaceutique ne trouve pas opportun de réaliser des études cliniques sur les plantes et leurs extraits. Preuve en est que très peu d’articles scientifiques sont publiés sur l’efficacité des plantes et les huiles essentielles dans une pathologie donnée. Ils relatent principalement des expériences réalisées sur des rats.

Un usage ancestral

De nos jours, l’efficacité des plantes des huiles essentielles est basée sur un usage traditionnel. La grande majorité des plantes était, déjà, conseillée, dans l’Antiquité, par des médecins grecs ou romains tels qu’Hippocrate, Galien, Dioscoride ou encore Pline l’Ancien. Elles ont donc été testées sur des millions de personnes pendant des millénaires. De vraies études cliniques grandeur nature ! De plus, de nos jours, grâce à des appareils d’analyse, de plus en plus sophistiqués, leur composition chimique est connue et justifie leurs propriétés thérapeutiques donc leurs utilisations ancestrales.

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La Free Médecine !

Pour conclure, je dirai que l’industrie pharmaceutique, l’industrie du médicament est un lobby extrêmement puissant. Et que l’efficacité des plantes et plus généralement des produits naturels, donc de la Free médecine, lui fait de l’ombre.

En Chine, quand Mao est arrivé au pouvoir, il a voulu interdire la pratique de la médecine traditionnelle. Devant, une contestation massive du peuple il s’est résigné. Je vous invite donc à prendre soin de vous et de vos proches, de manière naturelle quand cela est possible. Je vous invite à vous soigner avec les plantes qui poussent dans votre jardin ou autour de chez vous car la nature recèle de fabuleux trésors. Je vous invite à perpétuer cette tradition de la connaissance des plantes ; elle permet de recréer ce lien, si précieux, avec la nature. Prenez bien soin de vous en restant, pour l’instant, confiné !

Je vous dis à très bientôt et vous donne rendez-vous sur ma formation en ligne SalviaMédica !

Pascale Gélis Imbert – Docteur en pharmacie